Le maître d’œuvre de ce projet
pharaonique est la Société du Grand Paris, qui a produit un volumineux dossier technique sur la mise en œuvre du
premier tronçon Ligne rouge, en apparence très complet, très
professionnel et très sérieux, annonçant des intentions très respectueuses à
l’égard de l’existant et de l’environnement (la vie animale en particulier y
est étudiée assez finement).
C’est en consultant ce dossier
lors de l'Enquête publique,
qui s'est déroulée du 7 octobre au
18 novembre dernier, que des habitants de Vitry-sur-Seine ont découvert
l’implantation projetée du Puits 14, puits d’aération et de secours, sur leurs
propriétés, et donc la disparition de leurs maisons.
Il s’est rapidement avéré que
ce choix avait été fait sur la base d’une erreur fondée sur des informations
foncières obsolètes, erreur qui en a appelé d’autres. Cette erreur a été
reconnue oralement et publiquement par la SGP dès le 15 octobre dernier. L'assurance
a été donnée qu'elle allait être réparée.
Mais tout jusqu’ici
nous montre que RIEN n’est mis en œuvre pour trouver une solution de
remplacement, malgré les propositions argumentées qui ont été faites par les
habitants concernés.
Au contraire, alors même qu'elle ne s'est
pas attachée à vérifier ses informations, la Société du Grand Paris se refuse à
prendre le moindre engagement sur l'abandon de cet emplacement pour le puits
14.
Une nouvelle phase de forages
sur le tracé du tunnel et sur l'emplacement du puits a commencé depuis peu,
confortant les inquiétudes légitimes des habitants.
Pourtant, soit le tracé et les
implantations sont considérés comme définitifs, et dans ce cas, les
informations foncières auraient dû être vérifiées. Soit les informations
foncières n'ont pas été vérifiées et les tracés et implantations doivent être
modifiables.
Les conséquences
humaines de cette ERREUR AVÉRÉE, et DU REFUS D'Y REMÉDIER, sont INACCEPTABLES.
Il est particulièrement insupportable d'imaginer que ces habitants
soient obligés de quitter leurs
maisons acquises tout récemment, et agrandie pour l'une d'elle, par refus d'un
organisme public de faire tout simplement son travail.
Devant l’inertie de toutes
les autorités publiques confondues, nous décidons de rendre public ce scandale,
qui nous laisse à penser que nos vies ne valent pas celles de la faune de nos
parcs et jardins.
Sommes nous réellement
dans un Etat démocratique qui respecterait au moins ses propres procédures ?
Merci de lire, faire
lire, les informations que nous nous attacherons à mettre en ligne, et de nous
aider par tous les moyens qui vous semblent possibles !
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